Étude sur l’évolution des métiers liés à l’ergonomie, à la prévention des risques professionnels et à l’intégration des facteurs humains
Ergonomie et prévention des risques, quel distinguo ?
Les ergonomes, professionnels détenteurs d’au moins un master en ergonomie, s’appuient sur un ensemble de connaissances fondées sur le fonctionnement de l’Homme en vue d’optimiser le bien-être et la performance globale des systèmes. Les consultants en risques professionnels, quant à eux, permettent aux entreprises de prévenir les différents types de risques liés à la situation de travail, et d'améliorer la qualité de vie au travail.
Une situation propice au développement des activités
Les évolutions politiques, légales, économiques, sociétales et technologiques révèlent un contexte favorable au développement des activités des ergonomes et des consultants en risques professionnels. Les besoins des clients évoluent rapidement, en réponse aux défis rencontrés :
- L'utilisation croissante des technologies numériques
- La quête de sens au travail
- La prise en compte des dimensions psychosociales dans la prévention des risques
Le renforcement des compétences « cœur de métier »
Pour développer ces nouvelles activités, une connaissance approfondie des sciences humaines et sociales ainsi que des compétences d'observation et d'analyse sont indispensables.
D’ici à 3 ans, seront fortement demandées :
- Des compétences comportementales, renforcées par le développement de nouvelles formes d'organisation du travail : la capacité à travailler en équipe et à établir des partenariats devient cruciale face à la complexité croissante des interventions
- De nouveaux domaines d'expertise, nécessitant une adaptation des compétences techniques « contextuelles », issues de l'intégration croissante de la QVCT et la RSE dans les organisations, par exemple, une montée en compétences sur le développement économique durable et la RSE.
Le recrutement et la formation, deux défis majeurs à relever
Les acteurs prévoient une augmentation de leurs effectifs au cours des trois prochaines années de 4 % du nombre d’ergonomes d’ici 3 ans et de 12 % de consultants en risques professionnels.
Le recrutement des consultants constitue la principale difficulté. Les profils dotés de formations approfondies, de compétences variées et d'une expérience terrain significative, en particulier pour les postes expérimentés, restent trop rares.
L'accès à une offre de formation adaptée constitue la seconde difficulté majeure. Pour pallier cette difficulté, l’étude préconise notamment de rendre les formations universitaires plus professionnelles afin de mieux préparer les futurs ergonomes et consultants en risques professionnels à leur intégration sur le marché du travail.
Retrouvez l’intégralité de l’étude via les ressources téléchargeables ci-contre.